Summoner 2 (PS2), Summoner : la Déesse Réincarnée (Gamecube)

28/08/2023 Gérald Mercey

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Joué

Summoner 2 (PS2), Summoner : la Déesse Réincarnée (Gamecube)

Développeur : Volition

Éditeur : THQ

Dates de sortie :

USA (PS2) : 23 septembre 2002
Europe (PS2) : 1er décembre 2002
USA (GC) : 4 février 2004
Europe (GC) : 11 avril 2004

20 ans après les événements de Summoner, mais seulement deux ans après ce premier jeu (et à peine un mois après ma chronique du 16 juillet !), les développeurs remirent le couvert en gardant la même police dégueulasse pour le logo du titre.

À part cette preuve de mauvais goût évident, Summoner 2 est une assez bonne surprise. Alors, il y a trois camps, chez les RPGistes : ceux qui trouvent que les deux jeux se valent, ceux qui pensent que Summoner est supérieur à sa suite, et ceux qui s’en foutent royalement. Je fais plutôt partie du premier groupe (même si le troisième est rigolo).

Summoner 2 (PS2)

Un peu plus axé action que son prédécesseur, Summoner 2 met en avant une femme, Maia, devant devenir la déesse Laharah réincarnée. Bon, finalement elle va devoir prendre les armes et se balader dans tout le royaume pour se transformer et fracasser à qui mieux mieux des monstres par centaines avec ses amis. La routine d’une déesse, finalement.

Un pool de sept personnages dont trois jouables en même temps (ce qui change des 5 inamovibles du premier jeu), des graphismes largement améliorés, de l’action en masse, une possibilité d’offrir de l’argent au royaume pour booster son économie et le niveau de vie des habitants et influer sur la fin du jeu : on dispose d’une base solide pour un jeu qui convainc facilement le chaland.

Verdict : 15/20

Sans grandes prétentions - comme son grand frère -, Summoner 2 est moyen en tout et n’excelle nulle part. Il est même assez évident que son scénario est moins intéressant que celui de Summoner, ce qui est assez dommage car les quelques améliorations de gameplay auraient pu être accompagnées d’un script à la hauteur. Il fera tout de même passer un excellent moment aux joueurs, et c’est justement ce qu’on lui demande.

La version Gamecube, par contre, est sortie bien trop tard pour être utile… et se paye même le luxe de ramer là où la version PS2 ne le fait jamais. À éviter, donc.

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